Quand les mots transforment, écrire pour comprendre et partager

Il y a des textes qui nous habitent longtemps avant d’être posés sur le papier.
Celui que je viens d’écrire en fait partie.
Ce n’est pas simplement un article, mais une réflexion intime, un témoignage d’un cheminement personnel et professionnel.

En mettant des mots sur mon expérience, j’ai ressenti à la fois un apaisement et une responsabilité. L’apaisement de structurer ce que je portais en moi, de clarifier ce que je pensais sans toujours le formuler. La responsabilité de transmettre quelque chose de juste, qui puisse résonner chez ceux qui traversent des situations similaires.

Écrire cet article, c’était revisiter mes propres interrogations, mes évolutions, et mesurer à quel point les mots que j’emploie aujourd’hui ne sont plus ceux que j’aurais choisis il y a quelques années.
Il y a eu des nuances qui se sont imposées, des silences que j’ai appris à respecter, et des convictions qui se sont affirmées.

Mais ce n’est pas seulement un travail sur soi.
C’est aussi un dialogue avec ceux qui liront, qui retrouveront peut-être un écho à leurs propres questionnements.
C’est une invitation à penser autrement, à ouvrir des discussions, à oser mettre des mots sur ce qui semblait indicible.

Et maintenant que l’article est terminé, je ressens un mélange de satisfaction et de vulnérabilité. Satisfaction d’avoir trouvé une justesse, d’avoir donné forme à une pensée.
Vulnérabilité parce que, comme toute écriture sincère, elle expose une part de moi.

Finalement, écrire, c’est cela : un acte de mise au monde, une manière de donner, de partager et d’accepter que les mots ne nous appartiennent plus une fois qu’ils ont été offerts aux autres.

Christelle LEBOUCQ